Black Beauty, 5ème partie
Chapitre 5
Black is beautiful, 1960
By CBS Television (eBay item photo front photo back) [Public domain], via Wikimedia Commons
Diahann Carroll, première afro-américaine présentatrice de télévision
Dans les années 60, on observe une évolution rapide des mentalités.
Dans la droite ligne du mouvement pour les droits civiques, naît le slogan « Black is beautiful ».
Le boxeur, Mohamed Ali clame : « Je suis beau ».
C’est la naissance du mouvement « Black Power ». Martin Luther King, Malcolm X et les Black Panther font parler d’eux.
Un vent révolutionnaire souffle accompagné d’une liberté esthétique. Des maquillages spécifiques pour les peaux noires sont disponibles. On expérimente à partir de l’existant puis on se montre créatifs mais, les crèmes éclaircissantes, les postiches et les défrisants restent les normes. Certains n’ont pas peur d’arborer des perruques de couleurs étranges. Un « discours prônant le retour aux racines et la beauté naturelle » s’affirme face au blanchiment de la peau et à la transformation des cheveux.
Le style afro est né aux USA dans ce mouvement identitaire. Tout le monde suit ce mouvement qui est considéré comme une mode. « Au début, l’armée américaine interdit formellement à ses recrues noires d’adopter cette coiffure ». Pourtant, même les Blancs l’adoptèrent.
Barbie a désormais une amie noire, Christie.
En 1967, les dreads sont à la mode ainsi que les perruques afro, les coiffures africaines agrémentées de tresses, de perles ou de foulards. L’idée, c’est de retrouver des gestes perdus.
D’autre part, la tête chauve, le style dit nubien, est aussi à la mode. Le top model afro-américain Donyale Luna l’adoptera.
Quelques mannequins à la peau foncée réussissent à percer, telle Naomi Sims, par exemple.
Cette fois, retournement de situation, la discrimination a tendance à se faire envers les femmes à peau claire. Les mannequins noirs sont très appréciés. « La morphologie des modèles noires – souvent des ex-danseuses qui possédaient l’art de bouger avec grâce – tonifiait la ligne des vêtements. » En 1964, Paco Rabane fut pourtant vivement critiqué pour son choix de faire défiler des mannequins noirs : « Vous n’avez pas le droit de prendre ce genre de femmes. La mode est notre domaine, à nous, les Blancs. » lui disent des journalistes de Vogue et Harper’s Bazaar.
En 1968, pour la première fois dans un film américain, on voit une femme blanche et un homme noir dans le même lit, il s’agissait de Jim Brown et Raquel Welch.
A la télévision américaine, c’est aussi la révolution. En 1968, Diahann Carroll sera la première afro-américaine à présenter une émission.
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