Cheveux crépus, arrêtons le massacre !

J'ai craqué !

 

J’ai craqué.

 

Eh, oui, je l’avoue, au mois de février, j’ai craqué.

 

Non, il n’était pas beau, il ne sentait pas le sable chaud. Non, ce n’était pas sexuel.

 

Non, je n’ai pas vidé le pot de glace cookies and cream, non je n’ai pas fini le gâteau au chocolat (menteuse !) Sourire, non je n’ai pas dévoré la tablette de chocolat (menteuse !) Sourire. Non, rien à voir avec tout ça.

 

J’ai craqué ! Je vous dis que j’ai craqué. Vous ne le croirez jamais et pourtant c’est la vérité. Je me suis fait couper les cheveux. Oui, et pas qu’un peu. Je me suis retrouvée avec moins d’un centimètre sur la tête.

 

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Pourquoi, mais pourquoi, Miss ? Pourquoi ? Toi qui chantes les louanges des cheveux crépus naturels depuis tant d’années, toi qui dis que c’est facile de les entretenir, toi qui prônes le sans contraintes ? Est-ce que tu nous aurais menti ? Vilaine !

 

Non, j’ai des excuses béton et je m’en vais vous les présenter une par une.

 

Excuse numéro un : ça faisait trrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrès longtemps que j’avais envie de découvrir la forme de mon crâne mais que j’avais peur de franchir le pas. J’avais peur qu’il soit plat et moche. J’enviais les filles qui se rasaient le crâne, je trouvais ça incroyablement courageux de renoncer à ses cheveux longs. De plus, mon compagnon était totalement opposé à cette option, chaque fois que je lui en parlais, il répondait en blaguant qu’il allait me quitter. Mais il y a eu pas mal de changements dans ma vie ces derniers temps, sur le plan professionnel et cela m’a permis d’inclure ce changement capillaire dans ma petite révolution personnelle.

 

Excuse numéro deux : j’ai de nouveau attrapé des poux sans doute grâce à mon fils. Oui, je vous avais parlé de l’horreur que j’avais vécue avec ces sales bêtes dans Au secours ! Il y a de la vie dans mes cheveux !. Pendant quatre jours, je me suis battue contre les petites bêbêtes et puis, j’en ai eu marre, j’ai eu envie d’une solution radicale pour m’en débarrasser d’autant plus, que le shampooing anti poux dessèche les cheveux et que les soins naturels à base d’huiles essentielles prennent un temps fou.

 

Excuse numéro trois : depuis quatre ou cinq ans, je me teins les cheveux. Comme je l’ai raconté dans 50 nuances de gris, un article 0% SM, j’ai commencé à blanchir très tôt et j’ai opté tardivement pour la teinture. J’ai craqué parce que j’ai eu des enfants assez tard (37 et 42 ans) et qu’avec mes cheveux blancs, il m’est arrivé 3 fois d’être prise pour la grand-mère, outch ! Même si j’en ai l’âge, lol, j’aime pas ça ! J’ai commencé avec de la teinture bio qui n’a pas pris, ensuite je suis passée à celle qui le vaut bien, facile à appliquer, c’est clair, puis à une teinture bio mais pas sans risques puisqu’elle contient quand même de la résorcine, un perturbateur endocrinien. Résultats des courses, cheveux desséchés, abîmés et une dermite en prime due au stress selon le dermato mais je me demande si la teinture n’en est pas un peu responsable. J’aurais dû tenter Biocoiff, la teinture 100 % naturelle, mais c’est tellement long ce temps de pause, 1h15 !

 

En plus, avec ma période poux, je pense que les effets de la teinture sur les cheveux associés à ce shampooing anti poux hyper agressif, ça ne l’a pas fait. Et puis, durant cette étape poux, j’ai été amenée à me démêler les cheveux comme jamais pour éliminer les bestioles, d’où, malgré mes précautions, de la casse, beaucoup de casse. Résultats des courses : des pointes en très mauvais état ; mes cheveux étaient clairement fatigués. J’avais aussi plusieurs couleurs sur la tête, on aurait pu m’appeler arc-en-ciel (lol).

 

Donc, j’avais vraiment envie de couper pour repartir à zéro et, avec à l’esprit cet objectif plus ou moins assumé, j’avais arrêté la teinture depuis juin.

 

Excuse numéro quatre : Une dermite séborroique, donc, comme je l’ai dit précédemment, dont j’avais envie de m’occuper sérieusement, les cheveux courts facilitant l’accès à mon cuir chevelu.

 

Et voilà, je vous ai tout dit. Je repars donc de zéro.

 

La première coupe, c’est mon compagnon qui me l’a faite. Un peu plus d’un mois plus tard, j’ai eu envie de confier ma tête à un professionnel. La seconde fois, je suis donc allée chez le coiffeur, un coiffeur pour hommes, s’il vous plaît. Soit un prix deux fois moins cher que chez un coiffeur pour femme. 8 euros au lieu de 25 euros, quand même. Vous avez dit discrimination ? En plus, le coiffeur d’origine indienne ou pakistanaise, je pense, ne me raconte pas sa vie, n’essaie pas de me vendre des produits dont je n’ai pas besoin, ne me fait pas de remarques sur la texture de mes cheveux… le bonheur !

 

J’ai tout de même envie de tenter la teinture Biocoiff mais je ne me suis pas encore décidée à y aller.

 

Assumer mes cheveux blancs, ne pas les assumer, c’est la question qui revient souvent pour moi.

 

Alors, qu’est-ce que ça fait d’avoir les cheveux courts ?

 

Déjà, j’étais persuadée que mes cheveux longs me manqueraient. Eh bien, pas du tout. Le premier coup de ciseaux. Je reprends ma respiration. J’ai la trouille. Quelle tête vais-je avoir ? Une fois la machine lancée, impossible de reculer. Je ne peux pas rester avec un côté coupé et l’autre pas, c’est sûr ! (Lol) Quand ça a été fini, la coupe finalisée par mon compagnon (je ne me voyais pas aller chez un coiffeur avec mes poux), mes vanilles à la poubelle, je me suis regardée dans le miroir, de face, de côté, de dos et j’avoue que j’ai kiffé grave !

 

J’adore avoir les cheveux courts ! C’est le pied de faire son shampoing en 5 minutes, de se démêler les cheveux en 1 minute et de se coiffer en 30 secondes. C’est génial et je suis contente d’avoir osé faire ça.

 

Je ne sais pas si je vais tout de suite les laisser repousser. Affaire à suivre.

 

 

 

 

 

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25/04/2017
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